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Jardin paysagé à l'anglaise d'un hectare entièrement façonné à 4 mains. Au départ, c’était un champ agricole cultivé en avoine et au fil des années les arbres d'essences locales, les haies variées, les vivaces, les rosiers anciens ont été intégrés pour créer différents espaces intimes et côtoyer des objets chinés et détournés. Un jardin écologique est né... place à la biodiversité ! Refuge LPO, jardin de Noé. Date et horaires d’ouverture: dimanche 16 juin de 10h à 18h00, entrée libre. Aubigny-sur-Nère - Cher (18)
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Du propre aveu d'Annelaure et Christophe, c’est un « jardin de feignants ». Pourtant dans ce petit jardin de cœur de village, les couleurs resplendissent et presque tout se mange… Pour atteindre ce résultat avec un minimum d’effort, ils observent ce qui pousse spontanément et laissent faire, suppriment ou déplacent selon leurs envies. Ce refuge LPO reçoit une grande diversité d’oiseaux, d’insectes et de petits mammifères. Tout est pensé pour leur faciliter la vie : des plantes taillées seulement en fin d’hiver, un trou dans la porte pour les hérissons, la pelouse à peine tondue pour les pollinisateurs… Et pour les humains, une réflexion sur le réchauffement climatique avec une treille de glycine qui rafraichit l'atmosphère. Niveau subsistance, pas de potager mais des plantes sauvages comestibles qui poussent un peu partout : fenouil, ortie, berce, origan, mâche…. Et pour le dessert, il y a le parterre de framboisiers, le plaqueminier, les noisetiers et le prunier… Le tout dans à peine 400 mètres carrés ! Charenton-du-Cher - Cher (18)
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Après une carrière dans l'enseignement, Sébastien est revenu à une passion d'enfance, héritée de pépé et mémé Coco, ses grands-parents : le jardinage. C'est en autodidacte qu'il a transformé plus de 2000 mètres carrés en paradis de la baie et du petit fruit. Myrtilles, groseilles, cassis, framboises, fraises, mûres, camerisiers et lyciets se côtoient dans un espace accueillant la biodiversité dans des bassins, nichoirs et gites à chauve-souris. Commencé à l'hiver 2021, il a tout de suite fallu composer avec les sécheresses, les canicules et les tempêtes. L'eau de pluie est stockée pour être redistribuée l'été, les variétés sont adaptées aux étés secs en privilégiant les fruits précoces et le paillage garde la fraicheur au pied des plants. Vous ne résisterez pas à l'envie de planter chez vous ces petits fruits délicieux et si bons pour la santé ! Gron - Cher (18)
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Au cœur du village, c’est un petit jardin de 300 mètres carrés tourné vers la biodiversité qu’entretiennent avec passion Didier et Mireille. Pour les humains, on trouve un petit coin de potager, des petits fruits rouges, des petites tables un peu partout, pour la détente et de plaisir de déguster ce que l’on cultive. Et pour leurs invités d’honneur, ils proposent des nichoirs et des mangeoires, des hôtels à insectes et des plantes mellifères pour les pollinisateurs, des tas de branches et des petites cabanes pour les hérissons, du bois mort pour la famille de pic épeiche, un bassin pour les grenouilles et le bain des oiseaux… personne n’est oublié dans ce petit jardin. Et comme ils aiment aussi la flore, Mireille et Didier se chargent du fleurissement de tout le village : les rosiers qui l’égaient viennent presque tous de leurs boutures. Un très bon exemple de jardin de taille modeste qui peut remplir bien des fonctions.
Ids Saint Roch - Cher (18)
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Aux portes de la Sologne, Sylvie et Michaël ont créé un jardin naturel adossé à 12 hectares de forêt. L’eau, au cœur de leur passion, est devenue un sujet de recherche et l’objet de leur travail depuis 30 ans. Des fontaines d’eaux vives ont été spécialement créées pour apporter détente et resourcement…ainsi que l’oxygénation de l’eau, l’arrosage et l’équilibre des milieux aquatiques. Celles-ci sont visibles dans les différents points d’eau du jardin aux ambiances variées : sous-bois, vergers, jardins à l’anglaise... Toute l’eau des toits est collectée, stockée, dynamisée puis utilisée dans les jardins. Ce milieu particulier permet à de nombreuses espèces d’oiseaux, insectes et batraciens : libellules, grenouilles, tritons, salamandres… d’y trouver refuge. La biodynamie et la permaculture se côtoient au potager et dans les vergers pour des cultures en adéquation avec leur environnement. Saint-Laurent - Cher (18)
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Il y a 5 ans, Florent a racheté la propriété à côté de chez lui, dans le centre du village. Dans le même temps, il suivait un stage de design en permaculture et a pu appliquer sur le terrain ses nouvelles connaissances. D’un sol pollué, tassé, imperméabilisé, il en a fait un refuge de biodiversité. Des mares et une noue sont au cœur de la parcelle qui est encadrée d’une haie fruitière où se promène une bande de poules. Les formes iconiques de la permaculture (jardin mandala, spirale à aromates et key hole garden) abritent des espèces locales, mais aussi des plantes venues d’ailleurs au goût prononcé. On ne saurait compter les différentes variétés de tomates, choux, fraisiers… Le jardin est autonome en eau, en compost et en semences, et la famille de Florent quasi autonome en légumes et en fruits avec notamment une vigne et plus de 30 variétés de pommiers locaux. Saint-Martin-d'Auxigny - Cher (18)
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Créé depuis le 25 septembre 2015, le "Mouvement d'Initiatives citoyennes et d'Activités Maraîchères" - dit le M.I.A.M. - du Canton de Dun-sur-Auron (Charenton du Cher, Dun-sur-Auron, Sancoins) est une association d’habitants qui se souhaite se réapproprier les richesses locales et valoriser les marais de Dun-sur-Auron, au travers notamment du maraichage et des circuits courts. Depuis 2 ans, le collectif gère trois parcelles de 400 m2 au sein même des marais de Contres dont les objectifs sont d’avoir un support à l’apprentissage du jardinage, un support de valorisation des marais et un exemple pour démontrer qu’il est possible de développer une activité de maraichage sur cet espace. Une parcelle est laissée en prairie fleurie pour les abeilles, et une ruche a été installée. Une petite partie du jardin laissée en libre-service pour les membres du MIAM et l’autre est gérée collectivement. Le collectif réfléchit ensemble au type de légumes et au plan de culture et il réalise collectivement les plantations, les récoltes, l’entretien… On retrouve dans ce jardin radis, carotte, salade, tomate, haricot, ail, courges, artichaut… Dun-sur-Auron - Cher (18)
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Ce jardin de 43 ans regorge de surprises. C’est avant tout pour le plaisir de manger le produit de son jardin et pour le plaisir de faire plaisir à leur famille qu’Yvette et Jean cultivent ce jardin nourricier. On retrouve une grande variété de fruits (cerisier, pommier, kiwi, noyer...), de légumes (radis, courge, patate douce, tomates…) et d’aromates. L’esprit « récup » fait partie intégrante du jardin : rien ne se perd, tout se transforme en confiture, conserve, fruits séchés, sauce tomate, potage… et pour les « déchets de jardin » en paillage, compost, tuteurs… Pour filtrer sa terre et avoir de la terre fine pour ses semis, Jean a conçu un tamis géant à base d’un grand grillage dans lequel il fait passer son compost. Tous les semis et plants sont d’ailleurs réalisés avec les graines récoltées au jardin ou des boutures récupérés au gré de leur rencontre ou de leur voyage. On retrouve d’ailleurs de nombreuses espèces exotiques dans leur toute nouvelle serre tropicale : orchidées, succulentes, cactus, aloès verra, agrumes, et même des bananes et ananas. Ce qu’Yvette et Jean aiment particulièrement c’est voir l’évolution et les changements du jardin induits par le développement des végétaux. Dun sur Auron - Cher (18)
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Lors de l’arrivée de Marie-Dominique et Thierry en 2005, ce jardin de 1000 m² dans un lotissement « mourait de faim ». Pas de merle, pas de mésange, à peine quelques moineaux, ni insecte ni ver de terre. L’objectif a été de permettre à la vie d’y revenir. Pour cela deux mots clés : habitat et nourriture. Ils ont planté en diversifiant le plus possible plus de 140 variétés d’arbres et arbustes à fleurs et à baies. Mais l’essentiel a consisté à nourrir le sol pour permettre aux vers de terre et à toute la microfaune de se reconstituer. Désormais ce jardin ressemble à un petit coin de campagne et accueille de nouveau abeilles, papillons, libellules et oiseaux.
A voir également sur le jardin : une petite mare, diverses petites zones de culture (lasagnes, bottes de paille, jardin en trou de serrure, mandala…), poulailler.
Plaimpied - Cher (18)
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Flore et Georges, originaires de l'Ile de France ont été les témoins attentifs et actifs de la création et la construction des Parcs départementaux de la Seine Saint Denis, celui de La Courneuve en particulier. Cela va beaucoup les inspirer pour concevoir et réaliser durant 40 ans un jardin paysager en plein bocage du Boischaut. Un jardin cultivé au naturel, avec compost et paillage, foisonnant de centaines de plantes, arbustes et arbres enrichis au fil des ans. Un jardin ou la flore locale naturelle garde sa place. Avec l'évolution de plus en plus perceptible du climat, des plantes exotiques, méditerranéennes notamment, y sont introduites telles que des cistes. Un eucalyptus y trône depuis plus de 30 ans. Des aménagements légers réalisés à partir d'un massif de bambous agrémentent les parterres. Ce jardin offre toute l'année ses multiples couleurs et parfums. Arbres fruitiers et potagers viennent compléter cet espace à vivre. Un espace que Flore et Georges aime agrémenter de moments culturels. Expositions momentanées d'artistes amateurs ou professionnels, moments de lecture, de chant, de musique y trouvent tout naturellement leur place pour un plaisir partagé avec la famille, les amis. Ainsi lors de l’ouverture du jardin, les visiteurs pourront admirer quelques toiles d'amateurs et écouter en fin d'après-midi le groupe de chant Diapaz et des musiciens traditionnels autour d'un goûter partagé. Ardenais - Cher (18)
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